Nous souffrons souvent de troubles digestifs variés, tels que le ballonnement, le reflux d’acidité, la constipation, les douleurs abdominales, les diarrhées, etc. Souvent ces problèmes sont associés à d’autres maux comme une fatigue inexpliquée, des infections et inflammations ORL chroniques, une prise de poids, des troubles cognitifs, des états anxio-dépressifs, des intolérances alimentaires, etc. On sait que les maladies comme les polyarthrites, les thyroïdites, ou plus généralement les maladies auto-immunes ou encore les cancers sont en lien avec les troubles digestifs par fermentation.
Lorsque des sucres ingérés en excès ou mal absorbés par l’intestin grêle (à cause des troubles digestifs) atteignent le côlon, ils sont transformés en gaz sous forme d’acide gras à courte chaîne (AGCC) puis en alcool par les micro-organismes qui peuplent le côlon. C’est le principe de la fermentation.
L’excès de fermentation du côlon peut également encourager la dépression et la dépendance aux drogues, dont l’alcool et le tabac.
Avouez-le : ce n’est pas esthétique d’avoir du « bide » !
L’intestin grêle et le côlon absorbent cet alcool et les AGCC, puis ceux qui n’ont pas été absorbés vont migrer vers le foie. Celui-ci va progressivement stocker les graisses. Il peut normalement les éliminer par la bile, grâce aux selles biliaires. Mais en cas de faiblesse de la bile, la capacité de stockage est dépassée et les graisses se logent autour du foie, du rein, de l’intestin et enfin dans les tissus sous-cutanés (produisant la cellulite). D'où l'apparition du « foie gras », c’est-à-dire la graisse viscérale suivi par l'inflammation hépatique. C’est une maladie associée au syndrome métabolique (obésité abdominale, cholestérol élevé, diabète, hypertension artérielle, etc.) mais aussi sur notre apparence par une mauvaise mine due à sommeil déréglé et de mauvaise qualité, à une fatigue, aux maux de tête.
Ce problème est plus sérieux que ce que l’on pense car cela va notamment empêcher le foie d’assurer l’élimination des toxines, qui s’accumule peu à peu dans l’organisme créant un désordre généralisé.
Sous l'action de l'insuline, le foie stocke le glucose en excès puis le libère progressivement entre les repas. En cas de stéatose hépatique, cette surcharge de « sucre » est transformée également en graisse et accumulé dans les cellules adipeuses.
De plus, le foie n’arrive plus absorber correctement la vitamine D. Ainsi, une forte fermentation associée à un faible statut en vitamine D est la porte ouverte à un affaiblissement de l’immunité.
C’est une maladie silencieuse, sans douleurs. Les personnes qui souffrent de stéatose hépatique peuvent se sentir fatiguées ou avoir une légère gêne abdominale. Mais les autres symptômes tels mentionnés plus haut sont bien visibles. C'est pourquoi, j’accorde beaucoup d’attention aux suivants :
- un diabète de type 2 ;
- une obésité, et d’obésité abdominale ;
- un syndrome métabolique ;
- des apnées du sommeil ;
- une élévation chronique des enzymes hépatiques, remarquée lors d’une prise du sang avec dosage de l’aspartate aminotransférase (AST) et de l'alanine aminotransférase (ALT) ;
- une hyperferritinémie.
Comment s’en sortir ?
- Prendre 3 repas principaux (riches en protéines et légumes) et 2 collations par jour (voir l’article: LES PROTÉINES : ALLIÉES DE NOTRE SANTÉ & BEAUTÉ).
- Une alimentation adaptée :
- Favoriser les aliments à indice glycémique bas ;
- Consommer des Oméga-3 ;
- Éviter les graisses saturées et trans ;
- Réduire la consommation de produits sucrés ;
- Modérer la consommation d'alcool ;
- Réduire ou prévenir la résistance à l'insuline ;
- Avoir une activité physique : celle-ci accroît considérablement et durablement les capacités d’absorption de l’intestin grêle. Elle permet également d'améliorer la sensibilité à l'insuline et améliore l'état du foie. La pratique du vélo ou de la course sera favorisée.
- Éviter les médicaments favorisant un déséquilibre dans la fonction digestive : les antibiotiques à large spectre, le Roaccutane, les IPP (Inhibiteurs de la Pompe à Protons), certaines pilules contraceptives.
- Bénéficier de la mycothérapie : les mycéliums thérapeutiques (la partie noble, souterraine des champignons médicinaux) ont notamment un impact sur le système immunitaire, sur notre barrière contre les maladies, les infections ou les virus, grâce à leurs principes actives (voir mon site: Les mycéliums).
