Le positif attire le positif

Une alimentation équilibrée, un exercice physique régulier et un sommeil récupérateur sont tous des éléments clés pour garantir un bien-être de longue durée et stimuler la production de neurotransmetteurs essentiels comme la sérotonine, cette fameuse « hormone du bonheur ». Il s’agit d’une hormone naturelle qui régule l'humeur, le sommeil et le comportement alimentaire…
Voici les symptômes en cas de carence
- Troubles du sommeil en début et en fin de nuit, réveils précoces (entre 2 et 4 heures du matin) avec difficulté à se rendormir.
- Diminution, voire disparition des rêves.
- Sommeil superficiel, non récupérateur : manque des stades profonds du sommeil, tout comme pour le sommeil induit par les somnifères.
- Personne survoltée, exigeante, perfectionniste… Tout est en excès : tendances pulsionnelles élevées, anxiété, phobies, irritabilité, intolérance à la frustration, passage à l’acte, excès de vitesse, colère et tendance à des comportements compulsifs, à des dépendances (nourriture, alcool, sucre, tabac, jeu, Internet, sexe, travail…).
- Crises de panique.
- Tendances suicidaires.
- Dépression avec colère.
- Compulsions sucrées (chocolat, biscuits...) en fin journée ou le soir, qui se caractérisent par la consommation rapide et répétée de grandes quantités d’aliments (frénésie alimentaire).
- Stress plus ou moins important, qui sera abaissé en prenant un verre d’alcool après la journée de travail.
- Douleurs musculaires, sans activité physique préalable.
Le précurseur de la sérotonine est un acide aminé appelé « tryptophane ». On le trouve dans les aliments tels que :
- amandes
- arachides
- banane
- chocolat
- légumineuses
- levure de bière
- noix de cajou
- oeufs
- poisson
- produits laitiers
- protéines de soja
- riz complet
- viandes et volailles
Le sucre a un rôle important au niveau du fonctionnement de l’équilibre des neurotransmetteurs. Sous forme de glucose, le sucre permet l’entrée du tryptophane dans le cerveau.
Le problème avec les sucres rapides est que ils font bien pénétrer le tryptophane dans le cerveau, mais l’effet reste momentané. Avec la baisse du sucre et donc baisse du tryptophane dans le cerveau, on se retrouve 2 heures plus tard en manque, avec une sensation de faim, un mal-être et une remontée de la tendance pulsionnelle. Ce type de mécanisme est accentué par la consommation en excès de café.

Savez-vous que l’usage de psychotropes demeure élevé en France ?! Et, savez-vous aussi, que l’inefficacité des antidépresseurs chimiques comme les ISRS (inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine) a été démontrée depuis longtemps (voir références)? Ils ont été conçus pour garder les neurotransmetteurs, donc la sérotonine, dans les synapses (zone située entre deux cellules nerveuses et assurant la transmission des informations de l'une à l'autre). Mais les problèmes évoqués plus haut ne sont pas liés au fait de garder ou pas des neurotransmetteurs dans les synapses, mais au fait qu’il n’y a pas de sérotonine synthétisée dans l’organisme. Dès lors, on inhibe la recapture pour... rien du tout.
Mes conseils pour rester positif
- Faire soigner vos troubles intestinaux dans mon cabinet : ballonnement, douleurs, gaz en excès… Souvenez-vous que l’intestin est notre deuxième cerveau.
- Un petit déjeuner et un déjeuner protéinés sont primordiaux pour fournir du tryptophane au cerveau.
- Avoir une source suffisante en oméga 3.
- Corriger les déficiences en cofacteurs (vitamines D, B9 et 12, magnésium, fer, zinc) qui permettent la transformation du tryptophane en sérotonine puis ensuite en mélatonine.
- Prise de tryptophane et/ou de Griffonia 5 HTP vers 16-17 h et en soirée.
- Prendre de la vitamine B3, qui épargne le tryptophane et améliore l’utilisation de l’énergie dans l’organisme.
- Ajouter Brami-Bacopa si pertes de mémoire.
- Pratiquer une activité physique régulièrement.