Selon l'étude de Jongho Shin, la maladie de Parkinson est associée aux atteintes du cerveau, mais il se pourrait qu’elle naisse e au niveau de l’intestin,
UN DÉSÉQUILIBRE DE LA DOPAMINE EST AU CŒUR DE LA MALADIE
La maladie de Parkinson est une dégénérescence des neurones du « locus niger » du système nerveux central causée en général par des virus.
Le début de la maladie peut être une simple infection virale mal traitée. Les virus peuvent monter jusqu’au cerveau à partir de nos intestins par le nerf vague gauche et endommager la « substance noire » qui est située dans le mésencéphale, au centre du cerveau. Les cellules de cette zone produisent de la dopamine, un messager chimique qui permet le contrôle du mouvement, mais qui agit aussi dans la sensation de plaisir et de désir. La mort des cellules de la substance noire crée un manque de dopamine entraînant une augmentation de l'acétylcholine et du glutamate, deux autres messagers chimiques. Ce déséquilibre provoque l'apparition des symptômes de la maladie.
La particularité de cette maladie est que tout le système nerveux autonome est touché et la maladie se manifeste par des troubles moteurs tels que, entre autres, les tremblements au repos, l’hypertonie, les rigidités des mouvements, l’akinésie, l’incontinence urinaire, la paralysie de la déglutition (qui peut amener à une infection pulmonaire), la constipation.
La maladie peut débuter tôt, à l’âge de 45 ans, ou le plus souvent entre 65 et 70 ans. Elle se développe progressivement, en commençant parfois par un tremblement à peine perceptible d'une seule main. Les symptômes moteurs varient d'une personne à l'autre, de même que leur progression.
Souvent, on constate la présence d’hyper salivation, de réflexe oculo palpébral inépuisable, de micrographie, de dysarthrie, de troubles du comportement en sommeil paradoxal (violent), d’hypotension orthostatique, de troubles urinaires, d’une personnalité rigide.
En outre, les bactéries buccales sont bien connues également pour leur pouvoir de dégradation des tissus, en particulier, l’acide urique. Dans notre corps, l’acide urique protège les muqueuses, nos barrières protectrices. Si nous en avons peu, on parle alors d’hypo-uricémie. Dans ce cas, les virus ont la voie libre de se proliférer dans notre organisme.
Dès qu’il y a une lésion ou une dégradation des tissus, la réaction naturelle de notre organisme est l’inflammation, qui sera transformée petit à petit en inflammation chronique. Dans le cas de la maladie Parkinson, il y a une réaction inflammatoire importante. L’inflammation dégrade également les muqueuses.
Quand un adulte commence à être constipé sévèrement, cela veut dire que l’intestin ne bouge plus. Si cette personne a des gaz et, en plus, que son niveau d’acide urique est bas, il faut faire attention! Mais, vous pouvez empêcher la survenue de la maladie …
Une dysbiose intestinale chronique est toujours présente ;
Une exposition précoce ou prolongée à des polluants chimiques tels que les pesticides, les défoliants (agent orange) et la dioxine ;
Le traumatisme crânien est un facteur élevé, car il augmente la perméabilité des parois sanguines et cela permet de laisser passer les toxines ;
Une dépression sévère et de forts chocs affectifs ;
La présence de virus et de bactéries:
L’Helicobacter pilori, une bactérie qui vit dans l’estomac, qui accroît la gravité de la maladie, sa vitesse de progression et l’inefficacité des médicaments. Avec le traitement contre HP, on peut baisser le risque et améliorer l’efficacité du traitement de la L-Dopa ;
Le virus de l’herpès de type 1, celui qui donne un simple bouton de fièvre est souvent impliqué. C’est un risque majeur.
On peut constater qu’il existe un terrain qui va petit à petit favoriser la destruction de notre système nerveux autonome. .
Les traitements allopathiques à base de L-Dopa, précurseur de la dopamine ne sont efficaces que pendant quelques années et, provoquent des effets secondaires importants. Après environ 5 ans de traitement allopathique, la maladie progresse très rapidement, jusqu’à l’état grabataire et démentiel.
Études :
Cet article était rédigé d’après les publications du Dr. Bruno Donatini
Il anime des conférences en France et à l’étranger pour divulguer ses recherches médicales, ses nouvelles connaissances scientifiques et outils thérapeutiques au service de la guérison.
Ses recherches ont débouché sur de nouvelles stratégies thérapeutiques efficaces dans la prise en charge des pathologies immunitaires (cancers, auto-immunité, etc.), infectieuses (Helicobacter Pilori, Epstein Barr, Herpès, etc.), dégénératives (Alzheimer, Arthrose, etc.) ou digestives (perméabilité digestive, syndrome métabolique, etc.).
Selon le Dr Bruno Donatini :
« L’excès de bactéries intestinales conduit à l’excès de fermentation, à la production d’acides gras et d’alcool d’où l’apparition de graisse viscérale et d’inflammation hépatique. C’est le début du syndrome métabolique : surpoids, cholestérol, hypertension, diabète, etc. »
« Par ailleurs, certaines bactéries consomment beaucoup de tryptophane et privent l’organisme de sérotonine d’où la survenue de dépressions sévères. »
« L’inflammation chronique et la perméabilité des méninges favorisent la survenue de démences ; cause émergente de maladies neurodégénératives ».