Défini en 1950 par le Pr Klotz, le terme «spasmophilie» dérive de deux racines grecques : spasmos « spasme» et philos «qui a des affinités pour».
C’est une maladie fonctionnelle qui ne comporte pas de lésion organique, du moins au départ. Ou plus exactement, c’est un syndrome plus qu’une maladie, avec un ensemble de plusieurs manifestations, de multiplicité de signes qui sont liés à un état d’anxiété.
La spasmophile (ou tétanie latente) est l’expression d’une hyper-excitabilité neuro-musculaire. Le système neuro-musculaire du spasmophile se conduit maladroitement en quelque sorte. Une crise de spasmophilie se manifeste généralement par une sensation de malaise général et divers troubles d'ordre musculaire.
Le système nerveux sympathique : il a pour rôle le fonctionnement des organes viscéraux : reins, appareil digestif, système circulatoire... et la régulation de l'ensemble des fonctions automatiques de l'organisme telles que la respiration, la circulation, la digestion et l'élimination.
Les signes généraux:
Les signes liés à des manifestations d'hyperexcitabilité du système nerveux :
Les signes viscéraux :
Les manifestations majeures qui correspondent à une extériorisation brutale de la maladie:
Qu'ils soient prévisibles ou fortuits, les facteurs déclenchants pourront être des circonstances ou des événements passagers, plus ou moins désagréables ou agressifs, qui déclencheront l'extériorisation de la spasmophilie et laisseront ensuite place aux facteurs d'entretien. Il pourra aussi s'agir d’un changement rapide du rythme de vie ou de la situation familiale ou professionnelle, d'un régime amaigrissant, d'un traitement médical ou d'une opération chirurgicale. Ces évènements permettent de dater parfois très précisément le début de la maladie.
Il n'existe pas de traitement unique de la spasmophilie, et plusieurs solutions doivent souvent être associées pour en venir à bout. Ceci se repose sur :